Vous avez décidé de jeter un œil à votre contenu de site web en anglais ? Bien joué ! Effectivement, c’est le moment de le faire, surtout pour vous préparer à accueillir les touristes anglophones qui vont arriver en France cet été. Oh ben, peut-être qu’ils n’auront pas la possibilité de venir, mais ça c’est une autre histoire. Gardons un point de vue optimiste, et pensons à votre contenu de site web. 

Une optimisation de votre contenu anglophone ne devrait pas prendre toute une journée, c’est plutôt un petit coup de balai que vous devez passer de temps en temps. Et pourquoi ? Une bonne traduction anglaise va élargir votre clientèle, et vous apporter également une meilleure crédibilité auprès de ces clients. C’est-à-dire que encore plus de personnes auront la possibilité de tomber sur votre business, et après avoir lu votre site, ils seront davantage prêts à vous donner leurs livres sterling (ou bien leurs dollars). 

Donc, comment vous assurer que votre contenu anglais est optimisé ? Voici les 5 éléments à prendre en compte pour améliorer votre contenu web en anglais :

1. Optimisation pour les moteurs de recherche

Les mots-clés ne sont pas les mêmes entre les langues, et ce qui marche bien en français ne correspond pas forcément en anglais.

Le SEO (search engine optimisation), comme on l’appelle en anglais, est tout un métier et il n’est pas nécessaire de peaufiner chaque phrase en anglais pour obtenir de bons résultats. Je vous conseille plutôt d’utiliser un outil comme Wordtracker pour vérifier quels mots-clés vos clients anglophones emploient pour exécuter leurs recherches, et de mettre ces mots-clés dans le titre de page et dans les 100 premiers mots de la page. Et c’est tout. 

2. La traduction

Maintenant que vous avez attiré l’attention de votre client anglophone, que mettre sur votre page anglaise ? Une traduction automatique de votre page française ? Eh non ! 

C’est évident, mais il faut le dire : Google Translate ne devrait pas être votre seule stratégie de traduction. Même si vous souhaitez juste trouver une traduction rapide d’un mot ou d’une phrase courte, il serait mieux de passer par d’autres moyens pour éviter la possibilité d’erreurs. 

Je vous cite l’exemple d’un restaurant dans une ville touristique, où la traduction de menu a été clairement réalisée par Google Translate : le plat était construit avec une base de pain d’épice rôti, tandis que dans la version anglaise, le plat était constitué de rots parfumés de pain d’épice. Bien sûr que je l’ai évité. 

Certes Google Translate a fait de gros progrès ces dernières années, mais votre contenu anglophone est trop important pour faire un simple copier-coller dans GT et après de le laisser sans rien vérifier. 

3. La tournure de phrase

En règle générale, lorsqu’on écrit dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle, le plus simple est le mieux. Dans un contexte de vraie vie, chacun fait un effort pour se faire comprendre (même en portant un masque) et pour la plupart, on peut compter sur la bonne volonté de l’autre pour excuser des petites fautes et pour éviter des incompréhensions. 

Cependant, sur internet, votre lecteur est inconstant et pense plutôt à ses intérêts. S’il n’est pas sûr que votre site correspond à ses besoins, ou s’il commence à se perdre dans vos belles phrases longues et complexes qui ne sont pas parfaitement formées, il serait tenté de chercher ailleurs. 

En cas de doute, coupez votre phrase en deux et privilégiez la simplicité pour faire transmettre votre message. Comme j’aurais pu le faire avec les deux pavés de textes que vous venez de lire. 

4. La mise en page

Il serait judicieux de vérifier que la mise en page de votre contenu en anglais est bien comme il faut. En général, l’anglais est plus court que le français, ce qui pourrait changer la disposition de la page. Allez y jeter un œil pour vérifier que tout est dans le bon ordre. 

N’oubliez pas aussi que, en l’anglais, on ne met pas d’espace avant la ponctuation, ce qui rend la phrase encore plus courte. 

5. La culture 

Vos clients anglophones ne sont pas aussi éloignés que ça, mais il y a des différences culturelles à prendre en compte lorsqu’on prépare du contenu en anglais. 

En choisissant une image, par exemple, n’oubliez pas de vérifier d’abord qu’il n’y a pas de texte en français dans l’image, car ça ne serait pas facile de traduire. Après, réfléchissez un peu sur le contenu de l’image pour voir s’il est aussi parlant pour les anglophones que pour les français. 

Je vous donne un exemple : imaginons que vous êtes un fleuriste qui souhaite ajouter des images de ses produits à sa page web anglais. Un beau bouquet de coquelicots passerait très bien en France, tandis qu’au Royaume Uni, ces fleurs sont un symbole de commémoration de la guerre, surtout les deux guerres mondiales. Un anglais qui voit ce bouquet sur la page d’un site web ne serait pas forcément tenté de l’acheter pour sa copine. 

Un petit point aussi sur les connaissances culturelles : en ajoutant vos horaires d’ouverture à votre page, vous devez aussi détailler quels jours vous êtes fermés. Les jours fériés français sont un grand mystère en Angleterre (demandez à mon père, il vous dirait que je n’ai jamais travaillé une semaine complète depuis que je suis en France) et il n’est pas suffisant de dire que vous êtes fermés les jours fériés. Aidez votre client anglophone et donnez-lui les dates exactes. 

Voilà les 5 choses à prendre en compte dans l’optimisation des pages anglaises de votre site . Il est possible de faire le point vous-même, mais c’est toujours une bonne idée de demander à quelqu’un dont l’anglais est la langue maternelle de le regarder aussi. Si votre ami Brian est toujours in the kitchen, n’hésitez pas à regarder mon service d’audit de contenu en anglais, qui va vous aider à améliorer votre contenu en anglais pour attirer encore plus de clients anglophones.